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pas vos commentaires
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Articles
Significatifs
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N° 25
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L'enfant : un
nouveau produit ?
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À
qui faut-il s'adresser pour obtenir une demande
extraordinaire
?
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Prions
Marie Médiatrice pour que
nous soyons exaucés |
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L'enfant : un
nouveau produit ?
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Dans
un dossier sur « l’essor
du bébé-business »,
Courrier International enquête sur la commercialisation
des enfants
et les marchés florissant de la fertilité
et de l’adoption. |
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Debora
Spar, professeur
à la Harvard Business School, vient de publier The
Baby Business. Cet ouvrage, étayé de chiffres,
montre l’importance du marché de l’assistance médicale
à la procréation (AMP) – fécondation in
vitro (FIV), dépistage prénatal (DPN), dépistage
préimplantatoire (DPI)…- aux Etats-Unis, secteur très
peu contrôlé.
Aux
Etats-Unis, en 2004,
l’industrie de la fertilité pesait
3 milliards de dollars.
La location
d’un utérus,
par
exemple, coûte
entre 25 000 et 45 000 dollars pour neuf mois
et il faut compter entre 2
500 et 50 000 dollars pièce
pour un ovule. En 3 ans, le nombre de recours aux dons
d’ovules a augmenté de 40% :
on en comptait 14
323 en 2003 contre
10 389 en
2000. Le
site Internet d’enchères Ebay a même proposé des
ovules à vendre au Royaume-Uni, bien que la législation
en vigueur dans le pays interdise cette marchandisation.
Joséphine
Quintaralle qui
appartient au groupe Comment On Reproductive Ethics
(CORE), souligne
que le don d’ovules n’est pas un acte anodin : « C’est
votre matériel génétique que vous transmettez à
quelqu’un. Feriez-vous don de votre bébé à
quelqu’un d’autre ? Vendriez-vous votre enfant
15 000 livres ? ».
L’évolution
sans précédent que connaît cette pratique est due
notamment à
l’âge, de plus en plus tardif, de la maternité. Pourtant,
les risques liés à une maternité tardive sont connus.
Bien sûr, « grâce à l’amélioration
constante des techniques de dépistage prénatal (…)
le nombre d’enfants nés avec le syndrome de Down
(trisomie 21) a chuté »
et « les progrès réalisés en matière de dépistage
préimplantatoire devraient assurer à l’avenir un
meilleur taux de natalité par fécondation in vitro »
en améliorant la sélection des embryons, ajoute
l’hebdomadaire.
Le
recours à la congélation des ovules anticipe une
grossesse tardive,
même si les résultats sont « décevants » :
4 300
ovocytes sont nécessaires pour 80 bébés. Aux
Etats-Unis, en 2002, 263 bébés sont nés de femmes âgées
de 50 à 54 ans.
Outre le
fait qu’elle est douloureuse et qu’elle comporte des
risques, cette technique s’adresse exclusivement aux
femmes qui en ont les moyens financiers.
Une clinique
américaine facture 10 000 dollars pour le prélèvement
et le stockage pendant un an d’ovocytes.
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Malgré
ces coûts élevés, les
cliniques de reproduction se multiplient, notamment
à l’Est où un véritable « tourisme
de la reproduction »
se développe.
Pour Valeri Kichon, directeur
de la clinique
Isida en Ukraine, la commercialisation croissante
de la procréation ne pose aucun problème
puisqu’elle permet à des personnes de sortir de
leur difficulté financière en aidant d’autres
couples.
« Nous
sommes sensiblement moins chers (…) Nous avons
de belles femmes » argue-t-elle encore.
Quant
à la question du clonage humain qui ne bénéficierait
pas d’un marché porteur, pour le moment, Debora
Spar annonce
que cela pourrait bien changer si cela permettait
à des couples d’avoir un enfant. « On
accusera alors les anti-clonage de ne pas avoir de
cœur », prévient-elle.
Parce
que la science rend possible une certaine maîtrise
de la génétique, la tentation existe de sélectionner
les enfants selon leurs caractéristiques. Le DPI
connu pour ses « répercussions
eugénistes »
implique qu’un enfant puisse être estimé “défectueux”,
et
qu’un autre soit déclaré
“indigne de vivre”.
Selon
Debora
Spar, la
plupart des DPI sont faits pour choisir le sexe de
l’enfant plutôt que d’éviter des maladies génétiques.
Le DPI permet à des parents atteints d’un
handicap, comme la surdité ou le nanisme, de
choisir des enfants atteints du même handicap
qu’eux.
Le
dossier du Courrier
International
cite le
Dr Stéphane Viville, responsable du centre de DPI
de Strasbourg. Il pratique des DPI pour empêcher
la naissance d'enfant nain. Il explique qu’il ne
réimplanterait pas d’« embryons
nains ».
Il craint que le DPI puisse produire des « monstres
génétiques »
sur commande.
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Le Dr
Darshak Sanghavi,
cardiologue-pédiatre à la faculté de médecine de l’université
du Massachussetts, ne s’inquiète nullement de cette déviance
qu’il justifie ainsi : « même
la reproduction naturelle a tendance à l’erreur ».
Le Courrier
International s’intéresse
également aux « Docteurs
Fol Amour » qui
consacrent leurs recherches à satisfaire la demande d’enfants de
la part des couples infertiles en essayant de reproduire des
ovocytes, des spermatozoïdes…
L’adoption
aussi est devenue un enjeu financier de taille pour les pays
pauvres. En 2004, pour
des parents américains,
une adoption coûtait 6
700 dollars pour un éthiopien noir et
15 000 dollars pour un
russe blanc, tant les
intermédiaires sont nombreux et gourmands. Ignoré par naïveté ou
volontairement, l’adoption fait l’objet de nombreuses
tractations. Le
Guatemala, par exemple, où
l’adoption n’est pas
contrôlée par le gouvernement,
est devenu « une
usine à bébés, où ces-derniers sont traités comme de la
marchandise ».
Les demandes d’adoption pour l’étranger se multiplient. Pour
la seule année 2005,
on comptait 19 298 enfants guatémaltèques adoptés par des
couples américains. En 2003,
la Chine, 1er « exportateur d’enfants »
devant la Russie, en a « exporté » 11 231.
La même année, les
Etats-Unis, champion de « l’importation d’enfants »,
ont enregistré 21
616 adoptions d’enfants étrangers.
La France se place au second rang avec
3 995 enfants étrangers adoptés. Ces
pratiques prospèrent en dépit de la Convention de La Haye qui
souhaite « prévenir
l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants »
et précise que l’adoption internationale ne doit être qu’un
dernier recours.
Pour Debora
Spar, si « personne
ne veut imaginer qu’un enfant puisse être un produit »,
il faut se rendre à l’évidence :
« nous usons d’euphémisme pour masquer ce qui se passe
vraiment ».
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©
genethique.org
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Chaque article présenté
dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique
parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans
l'encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours
cautionnées par la rédaction.
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Courrier
International 21/12/06
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Soyez
persévérants dans la prière pour un Miracle
pour les JMJ
ou le CEI.
La récompense sera appréciée
par tous les habitants de la Planète
Quelle joie! Quel Bonheur!
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