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N° 9
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Pensées
de Benoît XVI sur la crise liturgique
actuelle.
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extraordinaire
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Prions
Marie Médiatrice pour que
nous soyons exaucés |
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Pensées
de Benoît XVI sur la crise liturgique
actuelle
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Vendredi
25 août 2006 - Nous publions un article
de l'abbé Q. Sauvonnet qui développe
la pensé de Benoît XVI sur la crise
liturgique actuelle. Le saint Père
invite à ce « que la liturgie soit à
nouveau une activité communautaire de
l'Eglise.
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La
pensée de Benoît XVI sur la crise liturgique actuelle
par
l'abbé Q. Sauvonnet
I.
Une analyse de la crise liturgique actuelle
S'inspirant de Romano Guardini, pionnier du mouvement
liturgique, le cardinal Ratzinger rappelait dans son livre Un
Chant nouveau pour le Seigneur les trois dimensions
ontologiques dans lesquelles se déploie la liturgie : le
cosmos, l'histoire et le mystère. Si le cardinal a formulé
des réserves sérieuses sur la réforme liturgique, c’est
que ces aspects en sont absents.
La nouvelle liturgie, en effet :
a) n'est pas cosmique, étant limitée au
groupe.
b) Elle n'a pas d'histoire, puisqu'elle affirme son émancipation
par rapport, à toute donnée extrinsèque et à tout héritage.
c) Elle ne connaît pas le mystère, tout s'y expliquant et
devant être expliqué.
a) La
nouvelle liturgie et la dimension cosmique
« Il s'agit bien plutôt
pour les participants de s'assurer de leur communauté
mutuelle et de sortir ainsi de leur isolement, dans lequel
l'existence moderne enferme l'individu.
Il s'agit de nourrir des sentiments de libération, de joie,
de réconciliation, de dénoncer ce qui est nuisible et de
donner des impulsions pour l'action. C'est pourquoi il revient
à la communauté de créer elle-même sa liturgie et non de
la recevoir de traditions devenues incompréhensibles : la
communauté se représente et se célèbre elle-même.
»
« Le groupe s'oppose
ainsi à l'Eglise, la communauté à l'institution. La
communauté est le lieu de l'espérance, tandis que
l'institution est l'expression de la menace des puissants.»
« Non seulement des prêtres, mais des évêques ont
l'impression qu'ils ne sont pas fidèles au concile s'ils
reprennent les prières telles qu'elles figurent dans le
missel ; il faut y
glisser au moins une formule "créative",
si banale qu'elle soit. Et les
souhaits de bienvenue aux assistants, éventuellement aussi un
au revoir amical, sont déjà devenus des éléments
obligatoires de l'action sainte, auxquels personne n'oserait
se soustraire.
»
« La liturgie sans Eglise porte la contradiction en elle-même.
Là où tous sont acteurs, pour que tous deviennent sujets,
celui qui agit réellement dans la liturgie disparaît lui
aussi, en même temps que le sujet commun, l'Église. On
oublie, en effet, qu'elle devrait être opus Dei, que c'est
d'abord Dieu qui agit et que c'est par son agir que nous
sommes sauvés.
En se célébrant lui-même, le groupe ne célèbre rien du
tout. Il n'est pas
motif à célébration. C'est pourquoi l'activité commune sécrète
l'ennui. Rien ne se
passe, en effet, si reste absent celui que le monde entier
attend. (...) On n'est même plus en droit de parler de
liturgie, qui présuppose l'Église ; il ne reste que des
rituels de groupe.
»
« Les conséquences d'une telle valorisation
de la communauté vécue au détriment de la réalité
sacramentelle sont graves : c'est elle-même que la communauté
célèbre.»
Il invite à ce «
que la liturgie soit à nouveau une activité communautaire de
l'Eglise et qu'elle soit arrachée
à l'arbitraire des curés et de leurs équipes liturgiques ».
« La créativité des liturgies auto fabriquées se meut
dans un cercle restreint, nécessairement misérable,
comparée à la richesse d’une liturgie dont la croissance
couvre des siècles et même des millénaires.»
b)
La
réforme face à l’histoire de la liturgie
« La constitution sur la
liturgie du concile a certes posé les fondements pour la réforme
; mais la réforme elle-même a été ensuite mise en œuvre
par un conseil postconciliaire et, dans ses détails concrets,
elle ne peut pas être simplement ramené au concile.»
« D'innombrables exposés donnent l'impression que, depuis
Vatican II, tout a changé et que tout ce qui l'a précédé est dépourvu
de valeur, ou dans le
meilleur des cas, n'en acquiert qu'à sa lumière. Le second
concile du Vatican n'est pas abordé comme une partie de
l'ensemble de
la Tradition
vivante de l'Eglise, mais
comme la fin de
la Tradition
et un redémarrage à zéro.
La vérité est que le Concile n'a défini aucun dogme et a
voulu consciemment s'exprimer à un niveau plus modeste,
simplement comme un concile pastoral. Pourtant, nombreux sont
ceux qui
l'interprètent comme s'il était presque le super dogme qui
ôte toute importance au reste.
Cette impression est surtout renforcée par certains faits
courants. Ce qui était
autrefois considéré comme le plus sacré - la forme
transmise de la liturgie - apparaît d'un seul coup comme ce
qu'il y a de plus défendu et la seule chose que l'on puisse
rejeter en toute sûreté.
-On ne tolère pas la critique des options de la période
postconciliaire ; mais, là où les antiques règles sont en
jeu, ou
bien les grandes vérités de la foi - par exemple la virginité
corporelle de Marie, la résurrection corporelle de Jésus,
l'immortalité de l'âme, etc. - on ne réagit même plus, ou
alors avec une modération extrême.
[…]Tout
cela conduit de nombreuses personnes à se demander si l'Église
d'aujourd'hui est réellement celle d'hier, ou si on l'a
remplacée par une autre sans les en aviser.
La seule manière de rendre crédible Vatican II est de le présenter
clairement pour ce qu'il est: une partie de l'entière et
unique Tradition de l'Église et de sa foi.
»
« Il faut constater que le nouveau missel, quels que soient
tous ses avantages, a été publié comme un ouvrage réélaboré
par des professeurs, et non comme une étape au cours d'une
croissance continue. Rien
de semblable ne s'est jamais produit sous cette forme, cela
est contraire au caractère propre de l'évolution liturgique.
»
« Ce qui s'est passé après le concile signifie tout autre
chose : à la place de la liturgie fruit d'un développement
continu, on a
mis une liturgie fabriquée. On
est sorti du processus vivant de croissance et de devenir pour
entrer dans la fabrication. On n'a plus voulu continuer le
devenir et la maturation organique du vivant à travers les siècles,
et
on les a remplacés -
à la manière de la production technique -
par une fabrication, produit banal de l'instant
».
Il avait écrit précédemment « La liturgie ne naît pas
d'ordonnances, et l'une des insuffisances de la réforme
liturgique postconciliaire est sans aucun doute à chercher
dans le zèle de professeurs qui, de leur bureau, ont
construit ce qui aurait dû relever d'une croissance
organique. Un exemple
caractéristique à nos yeux de cette manière de faire est la
réforme du calendrier... ».
« La crise de la liturgie ne repose que pour une très faible
part sur la différence qui existe entre les anciens livres et
les nouveaux. Il devient de plus en plus clair qu'à l'arrière-plan
de toute la querelle, de profondes divergences de vue se sont
fait jour, (...) deux conceptions fondamentalement différentes.
» Mais il n'innocente pas
pour autant les livres liturgiques officiels, à la différence
de certains catholiques qui, par souci d'obéissance, se
contentent d'incriminer leurs applications malencontreuses. Il
écrit par exemple : « La prédominance exclusive de la
parole, que malheureusement les livres liturgiques officiels
eux-mêmes suggèrent quelque peu, est critiquable
». Ailleurs, il critique sans bienveillance le nouveau rituel
baptismal.
C’est une idée récurrente chez le cardinal : la
liturgie appartenant à l'Eglise, personne n'a le droit de la
changer à sa guise.
D'où cette exclamation remplie de nostalgie : « Elle était si belle, cette continuité
qui faisait que l'on ne dépendait ni du curé ni même des
autorités romaines ! »
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c) La
nouvelle liturgie et la présence du mystère
« Le terme de participatio
actuosa
(participation active, dans le Concile) a très vite été pris dans le sens extérieur
et superficiel d'une activité nécessaire, généralisée,
comme s'il fallait que le plus grand nombre des personnes, et
le plus souvent possible, soit manifestement actives.
Certes, le mot participation implique une action à laquelle
chacun est associé. Mais pour définir le type d'activité
dont il s'agit, il faut d'abord établir ce qu'est
l' actio
centrale à laquelle tous les membres de la communauté sont
censés prendre part. La véritable action liturgique, l'acte
liturgique par excellence est l'oratio,
la
grande prière qui forme le noyau de l'Eucharistie,
laquelle, pour cette raison, fut appelée oratio par les Pères. L'oratio
-
la Prière
eucharistique, le canon -
est actio au sens le plus élevé.
Les actions extérieures de la liturgie (lectures,
chants, collecte des dons)
peuvent, bien entendu, être réparties de façon appropriée,
mais en marquant bien la différence entre participation au
service de la parole (lecture,
chant) et
célébration sacramentelle proprement dite.
L'aspect secondaire de ces actions extérieures devrait être
clairement manifesté ; l'évidence doit s'imposer :
l'oratio ouvre
l'espace à l'actio de Dieu. »
« La
liturgie n'est pas un show, un spectacle qui ait besoin de
metteurs en scène géniaux, ni d'acteurs de talent. La
liturgie ne vit pas de surprises sympathiques, de trouvailles
captivantes mais de répétitions solennelles. Elle ne doit
pas exprimer l'actualité et ce qu'elle a d'éphémère, mais
le mystère du sacré. »
« Il en est ressorti qu'on n'avait une participation active
que s'il y avait activité extérieure tangible :
discours, paroles, chants, homélies, lectures, poignées de
mains. Mais on a
oublié que le concile place aussi dans
l'actuosa
participatio le silence, qui
favorise une participation vraiment profonde, personnelle,
nous permettant d'écouter intérieurement la parole du
Seigneur. Or,
de ce silence, il n'y a plus trace dans certains rites. »
« La prière communautaire de la liturgie
doit, elle aussi, tendre à ce qu'on ne parle pas seulement
les uns aux autres, mais bien à Dieu. C'est alors que nous
parlerons le mieux et le plus profondément ensemble. »
« Nous devons redonner à la liturgie la
dimension du sacré. La liturgie n'est pas un festival, elle
n'est pas une réunion de détente.
Ce qui importe, ce n'est pas que le curé réussisse à produire de son cru
des idées suggestives ou des élucubrations.
La
liturgie, c'est Dieu trois fois saint se rendant présent
parmi nous, c'est le buisson ardent, c'est l'alliance de Dieu
avec l'homme, en Jésus-Christ, celui qui est mort et
ressuscité. La grandeur
de la liturgie ne se fonde pas sur le fait qu'elle offre un
passe-temps intéressant, elle consiste bien plutôt dans
l'acte de se rendre tangible du Totalement
Autre que nous ne sommes pas en mesure de faire venir.
Il vient parce qu'Il le veut. Autrement dit,
l'essentiel dans la liturgie est le mystère, qui se réalise
dans le rite commun de l'Eglise ; tout le reste la réduit.
Les gens le ressentent vivement, et se sentent trompés,
lorsque le mystère se transforme en distraction, quand
l'auteur principal dans la liturgie n'est pas le Dieu vivant
mais le prêtre ou l'animateur liturgique. »
« Le silence, cheminement en commun vers l'homme intérieur
est indispensable à une véritable participatio
actuosa.
Un discours ininterrompu à haute voix étouffe l'exigence
intrinsèque des paroles. La proclamation du canon constamment
à haute voix appelle à grands cris une variété à laquelle
la multiplication des prières eucharistiques, si grande
soit-elle, ne saurait suffire. La variété elle aussi devient
à la longue ennuyeuse, […] d'autant
plus que leur qualité et leur convenance théologique sont
parfois à la limite du supportable »,,
note de façon incisive le cardinal.
Le cardinal Ratzinger évoque avec tristesse «
l'appauvrissement effrayant résultant de la mise à la porte
de l'Eglise de la beauté gratuite, remplacée par une
soumission exclusive à l'utilitaire »,
«
le froid que fait passer sur nous la morne liturgie
postconciliaire », « l'ennui que provoque son goût pour le
banal et sa médiocrité artistique ».
« La banalité et le rationalisme enfantin de
liturgies auto bricolées, avec leur théâtralité
artificielle, laissent de plus en plus apparaître leur grande
pauvreté : leur inconsistance saute aux yeux. Le pouvoir du
mystère s'est évanoui et les petites autosatisfactions qui
prétendent compenser cette perte ne peuvent plus satisfaire
à la longue les fonctionnaires eux-mêmes. »
« L'exigence
aujourd'hui vraiment répandue n'est pas celle d'une liturgie
sécularisée, mais au contraire d'une nouvelle rencontre avec
le Sacré au moyen d'un culte qui permette de reconnaître la
présence de l'Eternel. »
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II.
La valeur du rit tridentin
En préliminaire, rappelons que le cardinal a toujours estimé
qu'un véritable pluralisme devait reconnaître que la
liturgie traditionnelle a une place.On
sait aussi sa bienveillance concrète envers les prêtres et
communautés religieuses qui en assurent la pérennité. Il écrivait
dès 1982 à propos de ses défenseurs : «
Tous leurs reproches sont-ils injustifiés ? Par exemple,
n'est-il pas vraiment singulier qu'on n'ait jamais entendu, à
l'égard des destructions faites au cours même de la
liturgie, de réactions épiscopales semblables à celles qui
s'expriment aujourd'hui contre l'emploi d'un missel de
l'Eglise dont l'existence remonte bien plus haut que Pie V ?
»
Il développe la même idée d’un droit à l’existence au
milieu du pluralisme actuel : « Je suis certes d'avis que l'on devrait
accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le
souhaitent le droit de conserver l'ancien rite. On ne voit
d'ailleurs pas ce que cela aurait de dangereux ou
d'inacceptable. Une
communauté qui déclare soudain strictement interdit
ce qui était jusqu'alors pour elle ce qu'il y a de plus sacré
et de plus haut, et
à qui l'on présente comme inconvenant le regret qu'elle en
a, se met elle même en question. Comment
la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce
qu'elle prescrit aujourd'hui ?
Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec
respect et grandeur, attirent, même si l'on ne comprend pas
chaque mot. C'est de
tels centres, qui peuvent servir de critères, que nous avons
besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies
aventureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est
pratiquement inexistante envers l'ancienne liturgie. On est sûrement
ainsi sur le mauvais chemin ».
C’est par respect pour
la Tradition
qu’il faut garder ce rite : «
Pour souligner qu'il n'y a pas de rupture essentielle, que la
continuité et l'identité de l'Eglise existent, il me semble
indispensable de maintenir la possibilité de célébrer selon
l'ancien Missel comme signe de l'identité permanente de
l'Eglise. C'est pour moi la raison fondamentale : ce qui était
jusqu'en 1969 LA liturgie de l'Eglise, la chose la plus sacrée
pour nous tous, ne peut pas devenir après 1969 -avec un
positivisme incroyable- la chose la plus inacceptable ».
Contrairement au N.O.M., le missel de Trente ne tombe pas sous
la critique d’un missel fabriqué de toute pièce : «
Il n'y a pas en effet de liturgie tridentine et, jusqu'en
1965, personne n'aurait su dire ce que recouvrait cette
appellation. Le concile de Trente n'a fabriqué aucune
liturgie. Et, au sens strict, il n'y a pas non plus de missel
de saint Pie V. Le missel qui parut en 1570 sur l'ordre de
saint Pie V ne se différenciait que par d'infimes détails de
la première édition imprimée du Missale romanum publiée
juste cent ans plus tôt ».
Celui qui est devenu Benoît XVI ne se fait cependant pas d’illusion
sur l’accueil reçu dans bons nombre d’endroit par les
fidèles attachés au rite tridentin : « il ne serait pas très réaliste de
vouloir passer sous silence les moins bonnes choses : qu'en
maints endroits les difficultés persistent et continuent à
persister, parce que tant les évêques que les prêtres et
les fidèles considèrent cet attachement à la liturgie
ancienne comme un élément de division, qui ne fait que
troubler la communauté ecclésiale et qui fait naître des
soupçons sur une acceptation du concile « sous réserve
seulement », et plus généralement sur l'obéissance envers
les pasteurs légitimes de l'Eglise. »[34]
Il exprime une des raisons de cet acharnement contre la
liturgie tridentine : «
C'est seulement à partir de la disqualification pratique de
Trente, que l'on peut comprendre l'exaspération accompagnant
la lutte contre la possibilité de célébrer encore, après
la réforme liturgique, la messe selon le missel de 1962.
Cette possibilité est la contradiction la plus forte et dès
lors la moins tolérable par rapport à l'opinion de qui
estime que la foi en l'Eucharistie formulée par Trente a
perdu sa validité. »
La liturgie tridentine conserve aux yeux de Benoît XVI toutes
les qualités d’une bonne liturgie : elle permet aux
fidèles de participer à l’action sainte tout en
préservant le mystère :
« De nombreuses raisons peuvent avoir induit
beaucoup de gens à chercher refuge dans l'ancienne liturgie.
La principale est qu'ils y trouvent conservée la dignité du
sacré. Après le Concile, beaucoup ont élevé consciemment
la "désacralisation" au rang de programme d'action
».
Il s'ensuit que la participation active des fidèles est
possible dans le rite romain d'avant
1969. C
'est sans paradoxe aucun que le cardinal écrivait, dans sa préface
au missel édité par le Barroux, que cette réédition, en
aidant les fidèles «
à participer activement à la célébration de la sainte
Messe (...) contribuera à sa manière au renouveau liturgique
demandé par le concile Vatican II ».
Dans La célébration de la foi, il a ces mots splendides : « Comparée à l'activisme uniquement extérieur
qui s'est installé çà et là, l'ancienne manière de
participer en silence au déroulement de la messe était
beaucoup plus réaliste et dramatique : participation à
l'action essentielle, percée de la communauté de foi hors
des profondeurs et par-dessus les abîmes du silence ».
Une dernière citation, tirée du hors série de l’homme
nouveau, enquête sur l’esprit de la liturgie p.56 : « HN
: Une question, Éminence, en marge de votre livre mais en
rapport, quand même avec la liturgie. Elle concerne les
catholiques vivant selon les dispositions du Motu
proprio Ecclesia Dei.
Ils ont été fortement secoués par des dispositions qui les
ont inquiétés sur leur place dans l'Église aujourd'hui.
Est-ce que la liturgie qu'ils célèbrent a une place et
est-ce qu'elle peut être utile à l'Église ?
Cal
J. R. : Oui, assurément,
elle a une place. Il me semble très important de montrer
l'identité fondamentale qui existe entre l'un et l'autre
rite. II n'y a pas de rupture. Et, donc, cette liturgie, dans
la dernière forme codifiée en 1962, doit être conservée.
Elle a une longue histoire de piété. Tant de saints ont vécu
avec cette liturgie, avec cette forme très vénérable, ce trésor
de l'Église. J'estime donc que les autorités de l'Église
doivent être larges et généreuses, afin de permettre aux
fidèles d'y avoir accès. La crainte d'une déchirure de l'Église,
si l'on accorde généreusement cette liturgie, me semble
vraiment exagérée. En étant généreux, nous nous
apercevrions que ces catholiques veulent être fidèles à l'Église,
aux évêques et que dès lors, ils vivront en paix avec la
nouvelle liturgie. »
Il semble évident que pour le pape Benoît XVI, le
maintien de la liturgie traditionnel est nécessaire pour que
soit maintenu vivante dans l’Eglise une façon de s’approcher
de Dieu qui dévoile et qui voile en même temps, une façon
de cultiver le mystère :
« Nous avons connu tant d'inquiétudes que je suis favorable,
pour le moment, à un peu de paix liturgique. Et à une
maturation qui conduira sûrement demain - mais cela,
laissons-le à
la Providence
- à une réforme de la réforme.
»
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Sources:
Salve-Regina
Eucharistie
sacrement de la miséricorde - 25.08.2006 - BENOÎT XVI
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sur la diplomatie - 24.08.2006
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de Benoît XVI aux liturgistes italiens - 23.08.2006Benoît
XVI consulte les 226 évêques italiens - 23.08.2006
Benoît
XVI visite le sanctuaire de Santissimo Crocifisso -
23.08.2006Voir
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